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23 février 2025 | Articles

Les infos avalines du 23 février 2025

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À l'occasion de l'ouverture du Refuge du Fond des Fours il y a deux jours, nous vous emmenons au cœur du Parc National de la Vanoise dans l'histoire, les coulisses et la vie dans ce refuge de Val d'Isère.


L'histoire du refuge du Fond des Fours est liée à la création du Parc National de la Vanoise en 1963. Le Parc a souhaité canaliser le tourisme en repérant des zones où il manque des haltes pour les randonneurs et a donc décidé d'équiper l'ensemble du Parc National de la Vanoise de 16 bâtiments. Situé à 2 537 mètres d'altitude dans le Vallon des Fours à Val d'Isère, le premier chalet chaloin a été construit par nécessité en 1969 et qui s'est par la suite développée comme nous en parle la gardienne Claire Lamari. « Aujourd'hui, c'est un refuge qui a principalement trois chalets chaloins, c'est lié à leurs architectures. C'était une entreprise grenobloise qui avait eu l'appel d'offres. Ce sont des structures légères, il y a juste de travées en béton et puis il y a un chalet en bois, ce sont que des angles à 45°. Ils sont haubanés par un câble de fer. Donc il y a un chalet des gardes pour loger le personnel où il y a un dortoir des guides et il y a un espace qui est réservé pour les gardes du Parc de la Vanoise, qui viennent pour les comptages, les suivis scientifiques, etc. Il y a un chalet scindé en deux dortoirs : un de 18 lits et un de 20 lits. Et puis, il y a le chalet principal, qui est le chalet réfectoire où il y a la cuisine, le réfectoire et l'été il y aune galerie où tout le long on retrouve les sanitaires, les douches et les lavabos. » Le refuge qui est ouvert de mi-février à fin avril et de mi-juin à mi-septembre peut accueillir jusqu'à 40 randonneurs.


Lorsque la gardienne et son équipe ne sont pas présents sur les lieux, le refuge reste toujours ouvert, puisque comme le veut la tradition d'un refuge de montagne, il se doit d'avoir toujours un espace où les randonneurs puissent s'abriter et se mettre en sécurité. Le principe du hors-gardiennage est quelque chose dont le Parc National de la Vanoise tient à cœur. « Ils laissent vraiment un réfectoire, avec du gaz, un poêle et un dortoir ouvert avec seulement 20 places pour pouvoir avoir cette mission d'accueil. Évidemment, c'est une ouverture qui est basée sur la confiance et le respect pour les lieux et aussi pour le règlement qui est à payer a posteriori du séjour et qui participe au bois, au gaz et à tout l'entretien. »


Avant son ouverture il y a deux jours, Claire Lamari, son équipe et des bénévoles qui apprécient le lieu ont dû préparer les provisions afin d'accueillir ses futurs visiteurs. L'opération de ravitaillement se fait par héliportage où des sacs d'environ 700 kg sont héliportés depuis le Manchet jusqu'au refuge. Étant au cœur du Parc National de la Vanoise, les rotations d'héliportages sont donc limitées, mais grâce à l'expérience de la gardienne, elle arrive à anticiper les provisions comme elle nous le confie. « J'ai quelques petites années de pratique et j'arrive à m'organiser pour faire un seul héliportage au printemps, sauf si j'ai un gros problème technique par exemple toute ma source gèle, il faut que j'héliporte de l'eau, c'est vital. Sinon tout ce qui est provisions, là je vais tenir jusqu'à début juillet. Par exemple, on a monté 300 kg de farine parce qu'on fait tout nous-même et sur place. » Une opération qui demande énormément d'organisation et en stratégies de logistiques en fonction des conditions météorologiques. « Des heures d'estimations : combien de repas on va faire, qu'est qu'on va faire à manger, quels fournisseurs, comment on récupère, comment on achemine et où on stocke. Cette année, c'était facile parce qu'ils annonçaient directement une semaine de grand beau avec un anticyclone donc on savait que l'hélicoptère allait voler alors que des fois on est obligé de décaler cette fameuse date d'ouverture. On a aussi besoin d'être nombreux parce qu'il y a du déneigement, beaucoup de manutention : il faut faire vite pour que les légumes ne gèlent pas... Ça fait quelques petites insomnies avant le jour J. » En plus du stockage lors de la réception des vivres, le personnel nettoie, répare et déneige les lieux.


L'équipe est composée de Manu, Lounia et Maxime ainsi que les deux enfants de la gardienne. Claire Lamari est la gardienne du refuge depuis 9 ans. Elle a fait des études dans l'environnement et a commencé en tant que stagiaire au refuge du Fond des Fours où elle a eu le déclic comme elle nous le confie. « Ce qui m'avait marqué, c'est que je m'étais retrouvée à la vaisselle. On a une fenêtre et on voit les montagnes, et je m'étais dit " Wouah ! Je fais une activité nulle, mais c'est bien ! " Nul dans le sens où d'habitude, chez vous, quand il y a la vaisselle, personne ne se bat pour la faire. Et j'étais là, il y avait une bonne ambiance, on est tous ensemble, j'avais le coucher de soleil sur les montagnes, c'était trop beau. Après, j'ai continué mes études, j'ai passé l'accompagnateur en montagne, mais je me suis quand même dit que la vie en refuge c'était quelque chose qui me plaisait : de retourner à des activités plus basiques, mais dans un cadre et un esprit que j'aimais bien. » Elle a ensuite obtenu le diplôme de gardien de refuge et a travaillé pendant 4 ans au refuge de Plaisance avant de postuler au refuge du Fond des Fours. Claire Lamari orchestre ses journées entre la cuisine, le ménage, l'accueil des randonneurs et veille également à sensibiliser et transmettre les éléments clés comme la météo, le risque d'avalanche ou encore l'accessibilité des itinéraires. La gardienne du refuge apprécie le mouvement de solidarité lié à l'isolement avec sa clientèle. « Ce sont des valeurs profondes qui nous lient. Finalement, toute la clientèle que j'ai, on a quelque chose en commun : la simplicité, le retour aux choses simples, être heureux d'aller dans de beaux paysages, de skier, de se promener et de s'imprégner de cette nature qui est omniprésente. »


Le refuge du Fond des Fours est accessible depuis la vallée du Manchet ou par le Col de l'Iseran, d'une durée de 1h15 et de 100 mètres de dénivelé. En fonction des conditions météorologiques, le refuge compte durant la saison entre 400 nuitées et 1200 nuitées. Claire Lamari et son équipe auront le plaisir de vous accueillir au Refuge du Fond des Fours jusqu'au 28 avril. En 2023, les 16 refuges du Parc de la Vanoise ont vu leur croissance de fréquentation augmentée de 10%.

Agenda

Le Cinéma Le Splendid : 17h30 : La Vie en Gros ; 20h30 : Better Man en version originale et sous-titrée en français
La médiathèque est ouverte de 14h à 18h
La centrale de réservation est ouverte de 9h à 12h et de 14h à 18h
L'office de Tourisme est ouvert de 8h30 à 19h30
Le Centre Aquasportif est ouvert de 7h30 à 21h

Bons plans

Ce soir et tous les dimanches, le diling diling, c'est votre nouvelle soirée électro incontournable à
 Val-d'Isère. Deep house et Tech house avec DJ Loulou Ferrari aux platines pour un set d’exception.
Happy Hour de 17h30 à 20h. Tenez-vous prêts pour une soirée d'exception au Diling-Diling!

Aujourd'hui, le Spar des Halles de Val et le Sherpa du centre, le Marché de la Daille au Valsquare sont ouverts toute la journée, en continu. Pas de changement pour le Spar du Cachay toujours ouvert en continu. Faites vos courses en toute tranquillité, les Spars s'adaptent à vos besoins.

Transports

Train rouge (La Daille – Le Fornet) : premier départ de la Daille à partir de 7h avec un passage toutes les 5 minutes jusqu'à 18h. Pour les bus de nuit, depuis la Daille de 19h50 à 2h10 et de 20h10 à 2h30 au départ du Fornet. Une navette toutes les 10 minutes jusqu'à 20h, puis 20 minutes jusqu'à 2h30.

Train bleu (Rond-point des pistes – Legettaz) : de 8h30 à 23h toutes les 15 minutes.

Train jaune (Le Coin – Le Manchet) : départ du Coin à 8h28 et dernière arrivée au Rond-point des pistes à 23h20. Passage toutes les 20 minutes.

Train violet (Val d'Isère – Tignes) : premier départ de la nouvelle gare routière à 7h55 et le dernier à 18h20. Deux arrêts sont prévus sur ce circuit dont La Reculaz et le Villaret du Nial. Le train violet ne s'arrête pas à la Daille.

Rendez-vous

13h : Snooc sur la piste de la Savonnette. Gratuit

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