Aujourd’hui s’est tenu le conseil municipal de décembre en présence de 16 élus. Le premier adjoint Pierre Cerboneschi a présidé la séance en raison de l’absence du maire Patrick Martin pour raisons personnelles. La séance s’est ouverte par la présentation des onze décisions prises par le maire. Parmi elles, l’installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture du bâtiment de la nouvelle gare routière, la mise à disposition de neuf logements pour la saison d’hiver à la brigade territoriale autonome de la gendarmerie de Val d’Isère et de conclure un contrat avec le cabinet-conseil Stratorial pour l'accompagnement financier de la collectivité à la résiliation du contrat de DSP du Centre Aquasportif et de la passation d’une convention de gré à gré. Pour ce conseil, seize points ont été abordés.
Le premier point de l’ordre du jour portait sur l’assurance de la flotte des véhicules communaux. L’assureur actuel, pour la flotte de véhicule de la collectivité, a informé la commune, par courrier, la résiliation anticipée de leur marché au 31 décembre 2024. Sur les deux lots proposés, la société GCB montagne / Albingia assureur a fait une offre pour le lot sur “tous risques matériels”. Le marché sera passé pour une durée d'un an à partir du 1er janvier 2025, avec reconduction automatique jusqu’au 31 décembre 2029. Le lot des flottes de véhicules et risques est infructueux pour absence d’offre. L’ensemble des élus ont voté pour.
Le deuxième point concerne la régularisation des compléments de rémunérations de la police municipale. L’indemnité spéciale de fonction et d’engagement (IFSE) vient se substituer à l’ancien régime : l’indemnité d’administration et de technicité ( IAT) et l’indemnité spéciale mensuelle de fonction (ISMF). Il s’agit donc d’un nouveau système de rémunération. Frédéric Monneret s’est exprimé à ce sujet avec des interrogations, « cette régularisation a été choisie il y a longtemps. Aujourd’hui on nous demande de régulariser quelque chose qui a été quoiqu’il en soit choisi. » Véronique Pesentis-Gros a expliqué qu’il s’agit ici de compléments de rémunération qui étaient déjà présents. « Aujourd’hui on est passé sur le RIFSEEP. On a remis les choses dans le cadre légal et les seules primes qui restaient à mouliner étaient celles de la police municipale. C’est donc une régularisation. » Frédéric Monneret en a profité pour demander la conclusion du rapport d’étude de ce service qui a eu lieu il y a environ un an. Jean-Paul Orange a expliqué que ce document n’est pas public et que la demande sera prise en considération pour être traitée. Frédéric Monneret a répondu, « il s’avère que régulièrement on a à faire, et je le dis avec des pincettes, à quelques manques de clairvoyance et de discernement. J’en ai fait les frais en étant verbalisé devant l’école avec ma femme à l’intérieur de la voiture. On a quand même régulièrement des complexités afin de faire évoluer certaines choses, je parle notamment du déchargement des navettes privées ou encore du marché forain, force est de constater que malgré les demandes politiques, on a quand même du mal à avoir un retour ou une bonne volonté. Donc je le regrette et j’aurais aimé que cela évolue depuis 5 ans. » Le premier adjoint a demandé à l’élu si ce n’était pas un manque de discernement par les personnes concernées. « Ça peut arriver de temps en temps et puis, l’erreur est humaine, non ? » Frédéric Monneret a répondu qu’il ne souhaitait pas rentrer dans le débat, mais a rappelé certaines choses importantes selon lui, « il y a un certain nombre de choses qui se font, des demandes régulières par rapport à des projets et qu’on a souvent en face un certain manque de bonnes volontés. Encore une fois, il s’agit de monter des projets et d’incriminer qui que ce soit. » Ingrid Tholmer a rejoint également les propos tenus par l’élu, « en effet, c’est vraiment un problème de discernement. Le précédent maire avait ce surnom parce qu’il le réclamait. La police municipale, c’est la police du maire et malheureusement même le maire, tel qui soit, a du mal à faire entendre raison et écoute. On a du mal à communiquer avec la plupart des agents de la police municipale. » Deux élus se sont abstenus d’inscrire au budget les crédits correspondants à l’autorisation d’un montant perçu par chaque agent, de signer tout autre acte y afférent et de charger l’autorité territoriale de veiller à la bonne exécution de cette délibération.
Pierre Cerboneschi a continué en évoquant la constitution d’une servitude entre la commune et la société SAS ERIM. La famille Frison a un vieux bâtiment au Joseray qu’elle propose de rénover et de reconstruire. L’implantation prévue est réalisée en limite d’une parcelle du domaine privé de la commune. Pour rendre le projet réalisable et préserver les intérêts de la collectivité sur cette parcelle, la commune souhaite constituer une servitude de cour commune au profit de la SAS ERIM, représentée par Etienne Roesch-Degoy, pour une surface de 108.3 mètres carrés. Cela permettra de construire 157 mètres carrés supplémentaires de surface de plancher pour un montant de 706 500 euros. Le premier adjoint a souhaité rappeler que ce document est déjà passé en commission d'urbanisme à deux reprises. Dominique Maire a questionné au sujet du surplomb consenti à titre gracieux par la commune. « On vend très mal ce qu’on a à vendre et il y aurait pu y avoir une indemnité par rapport à ce surplomb. » Rémi Le Chapois, Responsable du service urbanisme et présent dans le public, a répondu à la question de l’élue. « Cette servitude de passage octroyée à la commune vient compenser la servitude de surplomb octroyée à la famille Frison et au promoteur. » Fabien Hacquard a fait la remarque qu’il s’abstiendra lors du vote. « Sur le fond, je suis convaincue que ce projet a du sens. Sur la forme, aujourd’hui avec Etienne Roesch-Degoy, on a eu des réunions sur les dossiers déjà en cours au niveau du Joseray pour des soucis de parking et de place de village. Il a déjà des engagements qui, aujourd’hui, ne sont toujours pas respectés. Peut être que ce n’est pas terminé, mais certains chalets qui ont des garages ne sont pas accessibles. Donc pour moi, Etienne Roesch-Degoy, je vous l’ai déjà dit, c’est quelqu’un qui ne respecte pas ses engagements auprès de la collectivité. C’est donc la raison pour laquelle je m’abstiendrais sur ce point-là. » Pierre Cerboneschi a rappelé, concernant ces garages, qu’une partie n'est pas dans le périmètre constructible. « Les engagements restent verbaux, mais je suis convaincu pour des raisons évidentes qu’un promoteur qui travaille régulièrement sur Val d’Isère et qui a plusieurs affaires à la fois, ne peut pas se permettre de s’engager à ne pas respecter sa parole. » Fabien Hacquard a répondu que, selon lui, le promoteur ne la respecte pas souvent. « On n’a rien pour la faire respecter. Il nous a posé un chalet pour un footballeur, on a deux places de parking, il y a un chemin piéton qui fait un mètre de large. Le fameux parking, je ne sais pas comment le footballeur va faire rentrer sa voiture. » Cyril Bonnevie a ajouté « il y a un truc facile à faire : la prochaine fois qu’il demandera quelque chose, tu le fais poireauter six mois et puis il va comprendre. » Véronique Pesentis-Gros a pris la parole en expliquant au sujet du parking des Joseray que les accords avec la famille Frison vont permettre de débloquer la situation. « Il y a des accords qui portent sur des emplacements de parking. On attend la sortie du nouveau Plan Local Urbanisme (PLU) afin de débloquer la seconde partie du parking. Normalement est prévue la réalisation d’un parking couvert qui règlerait l’ensemble de la problématique de la zone. » Rémi Le Chapois est intervenu de nouveau pour donner quelques précisions. « Le Plan de prévention des risques (PPR) est en cours de révision, les derniers documents transmis par l’État nous montrent l’évolution de ce secteur-là et la possibilité de créer un parking sur l’ancien potager et sur l’emprise du garage des Frison. C’est le préalable à la modification du PLU et la création d’une zone dédiée à un parking sur ce secteur. À terme, les Frison et le promoteur ont bien en projet de créer un accès des piétons souterrains afin de faire un lien sécurisé entre le parking et le bâtiment. » Frédéric Monneret a qualifié ce sujet de “capilotracté, tiré par les cheveux". « Je m’engage, je mets de la bonne volonté et ainsi de suite... Ça serait bien que les choses soient signées. » Le premier adjoint l’a interrompu en disant qu’il y a un engagement et que la commune peut faire valoir un droit. Frédéric Monneret a expliqué qu’il ne s’agissait pas de remettre en cause le projet. « Je rejoins Fabien, on a régulièrement des approximations et ce n’est jamais propre comme méthodologie et c’est toujours un peu gênant. » Le premier adjoint a rappelé que c’est un promoteur qui intervient souvent dans Val d’Isère avec des conditions pas toujours évidentes selon lui. « Charge à nous de veiller à ce que les engagements, qu’ils soient verbaux ou écrits dans le cadre des permis de construire, soient respectés. » Fabien Hacquard a soutenu que ce n’était pas respecté, ce à quoi Pierre Cerboneschi a demandé des précisions avec un exemple concret qui lui a été donné. « Les places de parking aux chalets des Joseray ne n’en sont pas. » Le premier adjoint l’a coupé en reprenant les propos du responsable urbanisme. « Les propriétaires ont la maîtrise de la destination de leurs garages. S’ils veulent transformer leurs garages en habitation, charge à eux d’acquérir ou non. Au niveau des moyens de répressions qu’on peut avoir, il n’y en a pas beaucoup. » Suite à ces propos, l’élu a suggéré un problème au niveau de l’urbanisme. « Le propriétaire fait ce qu’il veut de la transformation du garage, mais quand on a un permis avec des parkings qui ne sont pas accessibles depuis la voirie... Viens au Joseray tu verras. » Pierre Cerboneschi l’a invité à son tour d’aller se renseigner et de vérifier auprès du service urbanisme. Thierry Balenbois a, à son tour, annoncé son abstention pour ce vote en expliquant son expérience sur les permis de construire au sein de la commission urbanisme il y a deux ans. Le premier adjoint répond que plusieurs réunions ont été effectuées et que le projet a évolué. Cyril Bonnevie est favorable au projet de la famille Frison mais a admis un “blocage” avec le promoteur cité, tout comme Dominique Maire qui demande une nécessité de “forte vigilance” et que « Monsieur Roesch ne fait pas l’unanimité autour de la table. » Pierre Cerboneschi a répondu aux différentes remarques, « avec les promoteurs il faut toujours faire attention et l’on essaie toujours d’être vigilant. » Trois élus se sont abstenus lors du vote.
Le premier adjoint a laissé la parole à Véronique Pesentis-Gros pour présenter les différentes décisions modificatives sur les budgets afin de clôturer l’exercice annuel. Sur le budget de la ville, la décision consistant à un ajustement pour la partie investissement est estimée à 4 400 euros, et un ajustement de 181 195 euros pour la partie fonctionnement afin de compenser la masse salariale. Sur le budget eau et assainissement, il s’agit également de quelques régularisations, dont une dépense de 34 euros dans la partie fonctionnement. La troisième décision était au sujet d’une régularisation du budget parkings pour la somme de 2 euros en section investissement. L’ensemble des élus ont voté favorablement à ses trois décisions modificatives. La dernière concernait le budget d’équipements sportifs et culturels avec une régularisation en section exploitation pour un montant total de 140 053 euros. Les élus ont voté pour, hormis trois personnes qui se sont abstenues.
Le huitième point concernait l’adoption d’une convention d’objectifs pour la saison 2024/2025 du Club des sports. La subvention dépasse un seuil défini par décret à hauteur de 23 000 euros. La deuxième adjointe a rappelé les différentes missions. La subvention s’élève à un montant de 1 938 732 euros pour l’exercice 2025 avec une subvention d’équipement d'investissement qui n’est pas encore attribuée pour le moment. Elle sera versée en trois fois. L’ensemble des élus a voté pour.
Le point suivant était une deuxième convention d’objectifs 2024 à 2026 pour l’association Vie Val d’Is avec une notification du montant de la subvention 2025 lié à un arbitrage. Il a été convenu d'allouer un montant de 138 000 euros. Le conseil municipal a voté favorablement.
Le dixième point était au sujet des tarifs du Centre aquasportif 2024/2025. La deuxième adjointe a expliqué que cette note arrivait tardivement en raison de discussions notamment sur la revalorisation de la tarification et des arbitrages financiers qui ont eu lieu sur ce contrat. Véronique Pesentis-Gros a évoqué également l’investissement porté sur les contrôles d’accès du Centre aquasportif. Les élus présents ont voté pour.
Le dernier point évoqué par Véronique Pesentis-Gros était sur l’instauration du congé menstruel. La collectivité a décidé d’anticiper le projet de loi qui est en cours de discussion à l’Assemblée nationale. La deuxième adjointe a évoqué que certaines femmes sont touchées par l’endométriose, impactant leurs vies professionnelles. La note a été approuvée par le Comité social territorial pour certaines agentes sur certificat médical. Elles pourront demander des absences exceptionnelles de deux jours par mois, toujours sur avis médical. La deuxième adjointe a souligné que c’est un grand progrès pour la cause féminine. L’ensemble des élus ont voté en faveur de ce nouveau congé.
La parole a été confiée à Françoise Ouachani sur la convention de la mise à disposition de services pour la collecte des ordures ménagères sur la commune à conclure avec la Communauté de Communes de Haute Tarentaise. La quatrième adjointe en a profité pour faire une remarque au sujet des encombrants. « J’en profite pour rappeler une nouvelle fois que les encombrants sont maintenant interdits et j’aimerais juste pousser un coup de gueule sur l’incivisme et l’irrespect de certains qui se permettent de laisser des montagnes d’encombrants à côté des moloks sans aucun scrupule. » Elle a donné l’exemple de la journée du 26 novembre, avec un total de quatre tonnes d’encombrants. « Ils ont été ramassés par les agents, principalement des palettes et des emballages laissés par les commerçants, ou pas que. Les agents ne sont pas des larbins. Cet irrespect et cet incivisme sont révoltants et personne ne peut dire de nos jours qu’il ne savait pas. J’entends les critiques sur le manque de communication, sur l’accueil de la déchetterie, sur les contraintes horaires, sur le trajet des uns et des autres, mais moi j’en appelle à la responsabilité de chacun et à sa conscience en tant que citoyen. Si tout le monde faisait un effort sur la gestion de ses déchets, l’espace public et son territoire se porteraient beaucoup mieux. On ne peut plus accepter ces agissements et ces comportements. » Ingrid Tholmer a fait part de l’expérience d’un de ses collaborateurs qui a dû se rendre à la mairie de Tignes pour récupérer le ticket de déchetterie. Certains élus ont évoqué qu’il y a une régie au service technique chargé de la distribution de ce ticket. Frédéric Monneret a rappelé la responsabilité des particuliers, notamment du côté des Richardes. « Je suis convaincu que ceux qui respectent les choses continueront à le faire et ceux qui ne le respectent pas n’en ont strictement rien à faire de ce genre de parole. Ce qui m’interpelle, par exemple, les caméras aux Richardes. On a des appartements qui sont vidés. Ça prend un certain temps et pour autant, les services de répressions ne font rien. L’année dernière, on avait parlé de gratuité de la déchetterie. La réalité est que c’est un enfer de pouvoir descendre jusqu’à la déchetterie. Il y a des trucs gratuits et d’autres non, un accueil vraiment aléatoire. Même en ayant de la bonne volonté, il n’y a rien qui est fait pour que cela fonctionne. Dernièrement, on nous dit que c’est interdit à n’importe quels jours et heures : on ne sait même plus si c’est finalement toujours autorisé le dimanche. » Françoise Ouachani a confirmé que le dépôt d’encombrants le dimanche n’était plus toléré. L’élu a répondu qu’il aurait été pertinent de garder au moins une journée. « L’ambition c’est cool, mais se donner des objectifs qui sont justes, acceptables et atteignables c’est mieux. » Pierre Cerboneschi a pris en compte les remarques et a admis que la commune devait mettre en place des moyens pour réprimer avec l’exemple d'une machine à laver retrouvé dans le centre du village lors du week-end d’ouverture. « J’estime que la police municipale fait bien son job durant l’hiver. » Les élus ont voté en faveur de la convention.
Fabien Hacquard a présenté l’avenant à la convention d’entente pour la mutualisation de la cuisine centrale de Val d’Isère. L’idée est de mettre à jour des tarifs repas et d’en créer de nouveau en fonction des classes d’âge avec un pourcentage du prix général. Les repas standards passeront de 7.30 à 8 euros par repas. Le repas crèche pour la section des moyens et des grands sera de 4 euros et 2 euros pour la section des petits. L’ensemble du conseil a voté pour.
Le cinquième élu a poursuivi avec le renouvellement du projet éducatif de territoire 2025/2027. Il est proposé dans la continuité du précédent PEDT afin d’articuler trois principaux d’axes dont la culture, le sport et la citoyenneté. Les 16 élus ont voté pour.
Frédéric Monneret a énoncé l’adoption d’une convention d’objectifs 2025 pour l’association de l’animation audiovisuelle et musicale, Radio Val d’Isère, suite à une subvention de 96 148 euros et qui correspond à celle de l’année précédente. L’élu a rappelé que l’association reverse intégralement la somme à l’entité Radio Val d’Isère. Il a également expliqué que les travaux et les investissements sont désormais terminés en ajoutant « il est important pour Radio Val d’Isère de continuer sa mission d’information quotidienne. » Dominique Maire a fait une remarque sur le budget prévisionnel 2025 par rapport à une différence de montants. Frédéric Monneret a confié à l'élue, « il aurait tellement été plus simple que tu me poses la question avant pour que je puisse te répondre de manière fiable, y compris dans cette enceinte. » Le Directeur général des services de la commune a confirmé qu’il fera une vérification écrite pour le prochain conseil municipal à ce sujet et suppose une problématique liée à la TVA. Ingrid Tholmer a rapporté aux élus que la transmission du dernier conseil municipal a été interrompue brutalement au moment des questions diverses. De ce fait, aucune retranscription des échanges transmise par Radio Val d’Isère. L’élu a répondu « qu’il y a eu sans doute un problème technique lors du live », un support utilisé pour la retranscription exacte des sujets et propos échangés après l'ordre du jour. « Il n’y a aucune volonté de la part de Radio Val d’Isère de bloquer quoi que ce soit. » L’élu Thierry Balenbois a soutenu les propos d’Ingrid Tholmer en affirmant être connecté lors du live de la dernière séance. « Ça a coupé net dès que… » Ingrid Tholmer complète sa phrase, « dès que le maire a prononcé mon nom en fait. » Jean-Paul Orange a rappelé « cette mission n’est pas une obligation légale et c’est quelque chose qui est un service fourni en complément. Pas de reproche au technicien en question, il peut arriver qu’il y a des problèmes, ou peut être, qu’il y a eu une coupure à ma demande dont je ne m’en souviens plus parce que lorsque l’on évoque des sujets qui concerne des personnes en direct et bien ça ne doit pas faire l’objet d’une retransmission en public. C’est peut-être pour ces raisons là, je ne m’en souviens plus. Mais n’oublions pas que les comptes-rendus et autres affaires qui tournent autour du conseil municipal doivent se faire en séance et que le lien qui est proposé sur internet ou sur YouTube est un confort. » Ingrid Tholmer a repris la parole, « bien sûr, il n’y a pas de débat là-dessus, mais c’était assez bizarre que ce soit soudain et qu’il n’y ait donc pas eu de retour. » Le conseil municipal a voté pour l’adoption de cette nouvelle convention.
Le dernier point a été rapporté par Philippe Arnaud pour la ligne de trésorerie de la Régie des pistes et de la sécurité. Pour honorer les échéances de fin de saison, une ligne de trésorerie de 500 000 euros est souscrite auprès de la Caisse d’épargne. Elle permet de faire le lien entre les versements que doit effectuer la STVI suite au chiffre d'affaires du mois de décembre qui est décalé au mois de janvier. Les élus ont autorisé le maire à signer tous les documents afférents à cette affaire.
L’ordre du jour a été conclu par le premier adjoint qui a laissé place aux questions diverses. Frédéric Monneret a demandé sur un ton léger si le live n’a pas été coupé. Ingrid Tholmer a demandé pourquoi il n’y a pas eu d’illumination du sapin de Noël samedi sur le rond-point de l’Office de Tourisme. Pierre Cerboneschi a expliqué qu’il n’y avait pas d’électriciens de disponibles. Les élus ont félicité la beauté cette année du sapin.
Ingrid Tholmer a poursuivi, « par ailleurs, on peut déplorer l’état des trottoirs et des fins de chantiers pour l’ouverture de la station, avec Thierry qui en a fait les frais ce matin puisqu’il est tombé en arrivant. C’est un peu la honte cette ouverture dans ces conditions. Sous la Casserole, en face de notre magasin, c’est une déchetterie à ciel ouvert. » Françoise Ouachani a affirmé que la commune était « sur leur dos tous les jours » et que « c’est compliqué ». L’élue poursuit sur l’état des trottoirs. « Qu’on n’ait pas pu déglacer les trottoirs alors qu’il a neigé qu'une fois… » Pierre Cerboneschi a argumenté sur les conditions climatiques difficiles, « je pense que les services techniques étaient un peu dépassés ou alors les agents n’étaient pas opérationnels. Mais je suis d’accord avec vous, hier, j’ai fait un tour au Parc qui est en très mauvais état et que ça va évoluer rapidement. J’étais un peu choqué au niveau du Christiania. Il faut que les services de la mairie et techniques se penchent sur le sujet pour qu’on ait quelque chose d’acceptable pour l’évènement marqueur du Critérium. »
Matthieu Scaraffiotti a pris la parole pour faire part d’une décision de justice à la suite du décès de George-Henri Lammert lors d’un accident qui a été classé sans suite. « Malgré l’enquête de la gendarmerie et de la section de recherches, pour un manque de preuves, on se pose encore la question, et au conseil juridique plus que douteux de l’entreprise que je ne citerais pas. C’était le deuxième gros accident sur Val d’Isère, on s’était tous dit autour de la table : plus jamais ça. Malheureusement, ça continuera, il y aura d’autres accidents et je prie vraiment pour que la prochaine fois ça ne soit pas un de nos enfants. » Pierre Cerboneschi confirme que c’est un accident qui est “regrettable”. L’élu a repris la formulation du premier adjoint en affirmant la nuance juridique que « ce n’est pas un accident. Ça a été classé sans suite. » Ce dernier a précisé par la suite, « les parties civiles ont la possibilité de faire appel pour aller plus loin. » Matthieu Scaraffiotti a surenchéri en disant « oui avec un taux quasiment nul de succès au tribunal. »
Cédric Bonnevie a également fait un constat concernant la présence de bâches de fermeture dans certaines vitrines de commerçants « comme si l’on était en intersaison. Je trouve cela juste indécent alors que la station est ouverte. » Il argumente ses propos, « je comprends que certains ouvrent plus tard en début de saison, mais qu’au moins les vitrines soient propres et ouvertes. Je me mets à la place des clients qui voient dans l’avenue principale des vitrines bâchées. » Le premier adjoint répond que cela relève du civisme et de la solidarité.
Philippe Arnaud a dressé un bilan positif au sujet de l’ouverture de la station avec des records battus en tests de ski depuis l'existence de premières traces et un bon retour client malgré les conditions difficiles d'enneigement. Il a par ailleurs remercié le travail effectué par la Régie des pistes pour l’ouverture et également la Centrale de réservation qui a assuré la vente totale des packages proposés aux clients.
Frédéric Monneret a demandé un point concernant l’organisation du Critérium de cette année et l’état de la piste. Philippe Arnaud a répondu. « Elle a été ouverte au public ce week-end. A priori, tout le stade de slalom est OK niveau enneigement et il y a encore un travail pour faire la partie haute afin de tracer le slalom géant. On espère y arriver bientôt. » Cédric Bonnevie, Directeur de la Régie des pistes et présent dans le public, a pu apporter des précisions. « Il manque encore un peu d’épaisseur en haut du slalom géant, mais le froid arrive en milieu de semaine. La course est le 14 décembre donc pour moi les feux sont verts. La première injection devrait avoir lieu demain pour l’équipe de France, qui viendra s’entraîner de jeudi à dimanche. Le haut de la face n’est pas si vilain donc on aura un accès qui sera très correct. » La question de la liaison entre Tignes-Val d’Isère a été posée, le Directeur de la Régie des pistes a pu annoncer plusieurs nouvelles. « On devrait ouvrir le bas de la Daille au plus tard demain. Pour la liaison, ça ne devrait pas tarder. » Un élu a demandé avec humour l’ouverture du secteur du Fornet. Cédric Bonnevie a confirmé que ce secteur n’ouvrira pas de suite à cause des dégâts provoqués par la tempête de la semaine dernière. « Sur le haut, c’est complètement dépouillé. Le réseau d’enneigeur fonctionne dans l’avant-garde, mais il n’y a encore rien au-dessus, car ils étaient en train de raccorder électriquement. On sait que l’ouverture de la télécabine du Vallon aura lieu le 20 ou 21 décembre. L’ouverture du Fornet est liée à l’ouverture des téléskis du Col de l’Iseran et il n’y a aucune neige donc pour le Fornet, ce ne sera pas pour tout de suite, sauf si chute de neige importante. »
Pierre Cerboneschi a remercié la participation des élus lors de cette séance et la présence du public. Le prochain conseil municipal se tiendra le lundi 6 janvier, jour de l’épiphanie, à 8h30 dans la salle de Conseil à la Maison Marcel Charvin.