L'acteur français Michel Blanc, à qui l'on doit l'interprétation du fameux et attachant Jean-Claude Dusse dans les Bronzés font du ski, nous a quittés cette nuit à l'âge de 72 ans d'un arrêt cardiaque. Retour sur les secrets de tournages de ses scènes cultes à Val d'Isère.
À l'annonce de son décès, on ne peut s'empêcher de repenser aux scènes cultes de Michel Blanc dans le rôle de Jean-Claude Dusse des Bronzés font du ski tourné dans notre village à Val d'Isère en mars 1979. L'acteur français était indissociable de son personnage qu'il incarnait tant : Jean-Claude Dusse, un célibataire maladroit a qui l'on doit la célèbre réplique du film « Si je peux te donner un conseil c'est : oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ! »
On se remémore tous la fameuse scène où Jean-Claude Dusse se retrouve coincé sur un télésiège alors qu'il devait rejoindre en altitude celle avec qui « il doit conclure ». Durant le tournage, Michel Blanc qui a le vertige s'est retrouvé sur ce télésiège sous -15 degrés pendant de longues heures. Un système de cordes avait été mis en place afin de passer des grogs et du potage à l'acteur.
Autre scène qui nous vient en tête quand on repense à ce personnage attachant et maladroit, c'est la scène du planté de bâton avec Fernand Bonnevie, devenu le moniteur de ski le plus célèbre de France. Lors de cette scène, le moniteur avalin avait refusé d'être doublé. Pour rendre la scène crédible, l'équipe de tournage avait placé une plaque de liège sous sa combinaison, mais il aura fallu 11 impacts dans cette dernière par Michel Blanc pour capturer le fameux planté de bâton. Serge Bonnevie, le fils de Fernand, conserve la mythique combinaison trouée.
L'équipe de tournage et la troupe du Splendid qui était venu fêter les 40 ans du film en janvier 2020 ont exprimé leur deuil et ont rendu hommage à leur camarade et ami. Une chose est sûre, la chanson culte qui reste en tête « Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux » interprété par Michel Blanc continuera encore d'être chantonné et sifflé sur nos télésièges par les skieurs et les fans des Bronzés.
