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14 octobre 2024 | Articles

Compte rendu du Conseil Municipal du 14 octobre 2024

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Aujourd’hui s’est tenu le conseil municipal du mois d’octobre en présence de 12 élus.  La séance s’est ouverte par l'approbation du procès-verbal du conseil municipal du 5 août 2024 et du 2 septembre 2024. Suite au dernier conseil municipal, Ingrid Tholmer a voulu rassurer Dominique Maire et Véronique Pesenti-Gros qu’elle avait bien pris connaissance des tableaux des effectifs du personnel communal malgré son absence. Patrick Martin a ensuite fait la lecture des 17 décisions du maire. Le dernier point concernait la signature d’un bon de commande avec l’entreprise Signarama pour la fabrication des enseignes de la gare routière à la Daille pour un montant de 11 505.84€ TTC qui a suscité une remarque de Frédéric Monneret, qui a donné procuration à Anne Copin. Selon l’élu, le montant est assez cher et souhaitait savoir à combien d’enseignes il correspondait. Patrick Martin n’a pu donner de réponse exacte, mais a expliqué suffisamment afin que les clients soient assez informés et guidés et posera donc la question à l’entreprise. Ingrid Tholmer a demandé en quoi consistaient les points déclarés sans suite comme celui de la réfection de l’étanchéité de la toiture-terrasse de la police municipale et le lot de portes automatiques concernant la création du bâtiment d'accueil de la gare routière. Le maire a expliqué que lorsque l’on déclarait sans suite, le marché est arrêté et est relancé à nouveau en précisant lorsqu’il y a un risque juridique.

Pour ce conseil du mois d’octobre, 18 points ont été évoqués. Le premier de l’ordre du jour concernant le complément de propositions tarifaires pour la saison d’hiver 2024/2025 a été retiré de la séance. Ce point sera reporté au conseil municipal du mois de novembre en raison d’une discussion avec la sous-préfecture et les représentants des restaurateurs d’altitude au sujet du nouveau tarif qui sera présenté le 4 novembre prochain. Le maire a fait part de la non-convenance du sous-préfet au sujet des restaurateurs d’altitude ou toutes autres personnes puissent avoir un tarif dérogatoire pour acheminer leurs salariés sur l’ensemble du domaine skiable. Il demande expressément que cela soit fait secteur par secteur. Après des échanges avec les restaurateurs concernés, le maire a assuré qu’il donnera satisfaction au sous-préfet sur le point légal.

Patrick Martin a laissé la parole à son premier adjoint Pierre Cerboneschi pour présenter le deuxième point au sujet de l’identification des zones d’accélération pour la production d’énergies renouvelables (ZAEnR). Une loi a été promulguée le 10 mars 2023 visant à accélérer et simplifier les projets d’implantation de producteurs d’énergie et à répondre à l’enjeu de l’acceptabilité locale. Une délibération est proposée après la consultation du public. Cette loi concerne l’hydroélectricité, l’éolien, le biogaz, la bioénergie, le photovoltaïque, le solaire thermique et la géothermie. Le premier adjoint a souligné que ceci n’est pas exclusif et que des projets peuvent s’installer hors des zones identifiées. Les cartographies sont associées par nature à des moyens énergétiques. Cela veut dire que dans l’hypercentre on peut imaginer qu’il y a plus de photovoltaïques que de pompes sur nappes. Pierre Cerboneschi a précisé que l’information a été relayée sur Radio Val d’Isère et que des avis étaient recevables sur le site du service urbanisme de la commune. Il a fait également part qu’aucune remarque n’a été faite par les habitants à ce jour. Anne Copin a pris la parole au nom de Frédéric Monneret « Il est content de savoir que le restaurant l'Avancher est concerné par la filière solaire photovoltaïque, mais il se demande qui s’occupe de renier Solaise pour qu’il ait du soleil sur son hôtel ». Patrick Martin a répondu que « Personne ne va renier la montagne. Il s’agit d’une démarche collective qui a été portée par la PTV  [...] L’objectif c’est d’être productif puisque si l’on ne fait rien, comme c’est souvent le cas il faut être honnête, là on s’est emparé du sujet commune par commune. Évidemment, tout le monde a voulu apporter beaucoup d’Hydro, mais on en a déjà énormément. Sachant qu’il est très difficile en Savoie de porter de l’éolien, chaque commune a fait l’effort et l’on a présenté les zones où c’était possible. L’énergie solaire pour répondre à la question de Frédéric, dont je ne doute pas qu’il doit être dans un pays ensoleillé à l’heure actuelle, n'est pas forcément produite quand il y a le plein sud. Nous, à Val d’Isère et à la Communauté de Communes, on a réfléchi collectivement et voilà ce qu’on pourrait, si l’État nous le demandait, produire en énergies renouvelables. » Françoise Ouachani ne voit pas l'intérêt de l’existence des cartographies puisque l'on peut réaliser un projet hors cadre. Le maire a expliqué à l’élue que cela permet de centraliser et d’envoyer les éléments à l'État et que c’est urgent de savoir collectivement ce qui peut être fait localement en rappelant les problèmes de coupures d'électricité survenus l’année dernière. 28 communes sur 30 ont fait cette démarche. Pierre Cerboneschi a poursuivi en expliquant qu’il y a des directives européennes qui mettent la France dans l’obligation des normes et que notre Pays était en deçà de celles-ci et c'est pour ces raisons que cette loi a été promulguée afin de rattraper le retard. L’ensemble du conseil a approuvé les zones d’accélération proposées pour la production d’énergies renouvelables.

Le sujet numéro trois désignait l’autorisation de travaux sur des parcelles communales pour la pose d’une antenne relais provisoire sur la parcelle Le Grand Pré Derrière pour le compte de SFR. Cette société propose d’installer une antenne provisoire pour l’urgence de l’hiver. La décision a été prise trop tardivement, ne permettant pas d’en mettre une définitive à proximité de la cabane de chronométrage au-dessus de la Folie Douce pour une redevance de 12 000 €. Il s’agit d’une antenne provisoire puisque l’opérateur n’est pas certains de la couverture totale. Dominique Maire est intervenu en soulignant qu’il y a beaucoup d’antennes, « ce qui m’a un peu surprise c’est que je circule dans Val d’Isère et je n’ai aucun problème de connexion donc je ne comprends pas pourquoi d’un seul coup on voit des antennes qui fleurissent de tous les côtés”. Pierre Cerboneschi a répondu que les normes changent et évoluent en devenant plus performantes et directives. Le maire a ajouté qu’il y a quatre opérateurs dont le mieux loti est Orange suivi de SFR alors que Bouygues et Free le sont beaucoup moins. « Jusqu’à présent, certains s'entendaient pour mutualiser les antennes et désormais ils ne sont plus d’accord pour le faire. » Véronique Pesenti-Gros a ajouté que les opérateurs n’ont plus trop le choix puisqu’avant ils étaient sur le réseau d’Orange et aujourd’hui l'entreprise ne veut plus le réseau Free sur leurs antennes et sont donc obligés de développer leurs propres antennes. Dominique Maire trouve cela regrettable de devoir multiplier les antennes ce à quoi a répondu le maire en disant que même si Val d’Isère est un petit territoire il est certes très fréquenté en particulier durant l’hiver.  Pierre Roux-Mollard a exprimé « on se doit d’apporter une qualité de services à nos habitants et nos clients touristes qui viennent dans la station. » L’ensemble des élus ont autorisé la société SFR à réaliser lesdits travaux sur la parcelle communale du Grand Pré Derrière.

Le prochain point était également dédié à des autorisations de travaux sur des parcelles communales pour la pose d’antennes relais pour l’opérateur Free avec deux installations. La première sera située au Nord à l’aval du restaurant Le Trifollet, une antenne assez conséquente puisqu’elle fera 30 mètres de haut, et qui a d’ores et déjà été réduite de six mètres, et émergera sensiblement de la forêt. La seconde antenne, qui a fait sujet de polémique, sera située derrière Les Richardes, toujours dans l’idée d’améliorer la couverture de la diffusion. Ce point a aussi été voté à l’unanimité. Le point suivant concernait toujours l’opérateur Free avec une demande d’autorisation de dépôt d’un dossier de défrichement pour la pose d’une antenne relais, mais cette fois-ci sur la parcelle du Colleur. Le premier adjoint au maire a souligné concernant le défrichement « c’est toujours regrettable quand il s’agit de forêt, mais selon moi, j’ai toujours eu cette position : la forêt, elle vit, des arbres meurent et parfois l’humain intervient en plantant de nouveau donc à mon sens ça n’a pas trop d’importance ». Dominique Maire a demandé si des mesures compensatoires seraient prises en défrichant la forêt. Pierre Cerboneschi a répondu que cela dépend de l'étendue du défrichement, mais également de la situation et probablement de la qualité des arbres à défricher. Les 12 élus présents ont voté favorablement.

Le sixième point de l’ordre du jour était dédié à une autorisation de dépôt d’un permis d’aménagement pour la pratique d’un loisir motorisé sur la toiture du Centre Aquasportif. La société SASU MAESTRALE SAILING, représentée par M. Nicolas HEINTZ, sollicite l’accord de la commune pour déposer un permis d’aménager sur les parcelles communales cadastrées correspondant au toit du Centre Aquasportif  en vue d'une pratique de kartings électriques sur la neige. Ce sera une activité saisonnière d’une durée d’environ 3 mois (fin décembre à fin mars) et qui ne nécessite aucune construction. Le circuit fera 230 mètres sur une surface d’environ 3 200 m2 étant réalisé avec la neige présente sur le site. Les conditions d’exercice et d’ouverture sur la période étant définies en collaboration avec la commune et soumises à l'autorisation et la validation de la régie des pistes et de la sécurité de Val d’Isère. Dominique Maire a demandé si une rémunération pour la commune sera faite, Patrick Martin a précisé que cette exploitation indépendante aura une durée d’un an puisque c’est soumis à un certain nombre d’autorisations communales, mais qu’il ignore le montant qui sera versé à la commune et rappel parla même occasion que pour le moment, il ne s’agit que d’une autorisation de dépôt de permis. Le conseil municipal a voté pour.

Le premier adjoint du maire a laissé la parole à la deuxième adjointe Véronique Pesenti-Gros pour présenter le septième point à l’ensemble des élus. Il s’agit du rapport du délégataire SEM de l’exploitation du Centre de Congrès Henri Oreiller pour l’exercice 2022/2023. Véronique Pesenti-Gros rappelle que c’était la première année de renouvellement de contrat avec un résultat net positif de 78 681 € sur cet équipement et que la contribution financière de la commune sur cette année s’était élevée à 241 000 €. Le maire a rectifié en précisant qu’il s’agit non pas de la première année, mais bien de la deuxième année. Dominique Maire a fait la remarque que le Centre de Congrès ne fonctionne que six mois dans l’année et qu’il faudrait “creuser sur la saison d’été afin d’élargir l’assiette”. Véronique Pesenti-Gros a expliqué que cette remarque a déjà été transmise auprès des services du Centre de Congrès « la personne chargée de la commercialisation fait ses meilleurs efforts pour la commercialisation d’été. Il y a eu quelques séminaires cet été qui se sont tenus. La problématique est toujours la même : il faut l’hébergement pour pouvoir accueillir des séminaires. » Dominique Maire soutient qu’il y a des hébergements durant la saison estivale hormis juin et septembre dû à l’intersaison et trouve cela dommage qu’il n’y ait pas un arrangement avec quelques hôtels afin d'accueillir davantage de séminaires. La seconde adjointe au maire a rappelé que la commune n’est pas maître des accords privés entre les hôtels et le Centre de Congrès. Ingrid Tholmer a ajouté « en effet, il est regrettable qu’il n’y ait pas d’hôtels qui soient reliés au Centre de Congrès. Je l’ai déjà évoqué plusieurs fois, on est toujours contraints par les chambres, et de plus en plus, puisqu’il n’y a plus de périodes creuses notamment avec les semaines totales qui fonctionnent sur les séminaires médicaux et bien évidemment qu’ils ne vont pas venir une semaine complète. En plus, il n’y a pas de lieu pour loger tout le monde sur un même établissement, tout ça ce sont des problématiques qui remettent en question la pérennité du Centre de Congrès en tant que telle. » Dominique Maire a surenchéri en demandant ce que Ingrid Tholmer proposait comme alternatives et solutions « Tu proposes quoi ? Construire un hôtel ? » Véronique Pesenti-Gros est intervenue en disant « C’est le péché originel. À l’origine du projet, il y avait un hôtel qui devait être créé sur le toit-terrasse végétalisé. Il y a eu un procès avec les propriétés voisines et l’hôtel n’a jamais vu le jour. Effectivement, il y aurait eu un hôtel directement lié au Centre de Congrès où la problématique ne serait pas la même, mais là aujourd’hui ce ne sont que des accords privés avec les hôteliers. S' ils ne veulent pas ouvrir ou louer des chambres en courts séjours, on garde cette problématique-là. » Le premier adjoint a donné raison à Ingrid sur ce point en argumentant qu’il était malgré tout compliqué de codifier des prix dans des hôtels et a proposé d’un ton léger d'en construire un sur une parcelle de la commune. Ingrid Tholmer a répondu qu’il y avait des solutions. « L’aigle des neiges on aurait pu l’acquérir et pourquoi pas. » Patrick Martin a admis le fait que le Centre de Congrès ne peut fonctionner à l’année sans hébergement attaché. Françoise Ouachani a également exprimé qu’il n’était pas possible de demander aux hôteliers d’ouvrir leurs établissements ponctuellement à cause du personnel et des charges, ceux à quoi Dominique Maire a répondu « Ce n’est pas aussi simple que ça. Dire que c’est compliqué … » Françoise Ouachani a défendu ses propos en affirmant « il y a du personnel, il y a des charges. Tu n’ouvres pas un établissement qui installe 30 ou 40 chambres comme ça. » Patrick Martin a conclu les échanges. « Ce qui est certain, et je te rejoins Dominique, c’est qu’il y a un nombre de dossiers qui pourraient aboutir si on avait des hébergements. » Pierre Cerboneschi a annoncé qu’il faudrait se pencher sur ce sujet. L’ensemble du conseil municipal a pris acte du rapport de délégation présentée par la SEM pour l’exercice 2022/2023.

Le huitième point était également en lien avec le Centre de Congrès Henri Oreiller pour adopter les tarifs 2024/2025. Les tarifs proposés ont subi une augmentation de 2%. Pour les espaces de coworking, ils ont légèrement augmenté de 3% et les tarifs de créneaux délégant de 2%. Ingrid Tholmer a demandé pourquoi la référence était de l’année 2021/2022, Véronique Pesenti-Gros a précisé que les tarifs n’avaient pas augmenté depuis le nouveau contrat de DSP. Dominique Maire s’est exprimé sur ce point « c’est d’autant plus étonnant le fait qu’on n’augmente pas », la deuxième adjointe a mentionné que la problématique de cet équipement est qu’il est soumis à une concurrence “féroce” au niveau national et même au sein du village. « À titre professionnel, je loue des salles. Le Centre Henri Oreiller n’est pas le mieux placé en matière de tarifs donc tu ne peux pas non plus augmenter trop, au risque de te couper de tes clients.[...] Sur proposition de la SEM qui a fait un benchmarking, on est resté sur une augmentation raisonnable. » Sur ce point, l’ensemble a voté pour.

D’autres tarifs 2024/2025 ont été évoqués, il s’agit de la patinoire des Lèches et des Petits Bolides avec une augmentation de 8% avec un tarif délégant qui a augmenté selon la hausse contractuelle d’un montant de 67.50 € hors taxe de l’heure. Le conseil municipal a approuvé les tarifs annexés.

Pour le point numéro 10, le maire a été invité à sortir de la salle en raison de son indemnité pour les frais de représentation du maire pour l’année 2024. Comme les années passées, un montant de 10 000 € a été proposé aux élus. Cette indemnité est destinée à couvrir les dépenses exposées par le maire lors de ses réceptions et de ses déplacements dans l'exercice de ses fonctions et dans l’intérêt des affaires de la commune. Les élus de l’opposition ont demandé s'il s’agissait toujours du même montant ce qu’a confirmé Véronique Pesenti-Gros en précisant qu’il n’a pas bougé depuis 2014. Les élus ont approuvé cette indemnité pour le maire. Lors de son entrée dans la salle, un élu a dit sur le ton de l’humour «on l’a réduit de 50% ».

Le 11e point faisait référence au complément à la délibération concernant l’instauration du régime indemnitaire des agents communaux (RIFSEEP) afin de rajouter une fonction. La deuxième adjointe a rappelé que le RIFSEEP décrit les emplois qui sont présents au niveau des agents communaux, ce qui définit une rémunération. Il y avait un manque en catégorie B, c’est pourquoi l’adjointe propose d’ajouter par avenant du RIFSEEP un groupe de fonction B1 pour une fonction de responsable de service avec la rémunération qui en découle. Les élus ont voté favorablement. Le point suivant était aussi une modification administrative au sujet du protocole d’accord sur l’aménagement du temps de travail qui concerne les astreintes. Il s’agit d’une modification de rédaction pour dire que les services de voirie peuvent effectuer des astreintes lors des semaines de l’ouverture de la station cet hiver et cet été afin d’assurer la sécurité de la voie publique et le déneigement et des astreintes les week-ends hiver pour des questions de déneigement aussi. Pour le service informatique, il est autorisé des astreintes en semaine d'hiver et d'été pour de la maintenance et des dépannages du système informatique et des astreintes les week-ends en été notamment pour du soutien sur des évènements et manifestations. Le conseil municipal a voté en faveur de cet avenant.

Véronique Pesenti-Gros a présenté “le fameux tableau des effectifs” du personnel communal avec le tableau complet des permanents et des saisonniers joints à la note. La seconde adjointe du maire propose de suivre les modifications et réajustements au niveau des services comme la suppression d’un poste permanent à temps complet de policier municipal sur un grade de brigadier-chef principal au service de la Police municipale afin de créer en parallèle un poste permanent à temps complet d’assistant administratif/agent d’accueil/ ASVP sur le cadre d’emploi des adjoints administratifs territoriaux catégorie C. Les élus proposent également un renfort sur ce même poste en saisonnier pour couvrir les amplitudes horaires avec les congés. En termes de création saisonnière, 11 postes ASVP non permanents à temps complet au sein de la police municipale ont été proposés devant le conseil municipal afin d’assurer le renfort durant la saison hivernale. L’ouverture d’un poste de saisonnier en animateur périscolaire en catégorie C, un poste d’agent d’entretien en saisonnier a été évoqué tout comme la création d’un poste d’auxiliaire de puériculture, un agent spécialisé en petite enfance et un poste d’agent d’entretien afin de renforcer les équipes. Ingrid Tholmer a demandé des précisions concernant les postes pour la Police municipale, Patrick Martin a répondu qu’en pratique, il y aura donc un titulaire de moins et que selon les retours de l’équipe, les agents passaient plus de temps sur de l’administratif que sur le terrain. À la demande du service, il y aura donc un titulaire en moins et un titulaire où son travail consistera à faire essentiellement de l’administratif, mais avec une formation ASVP et est déjà opérationnel. Ingrid Tholmer a également souhaité un point sur le périscolaire, ce dont Patrick Martin a annoncé qu’un nouveau responsable était arrivé à la rentrée scolaire. Les élus ont voté pour.

Véronique Pesenti-Gros a rapporté son dernier point sur l’attribution de véhicules de service et de fonction. Les véhicules de service sont confiés aux agents dans le cadre de leurs missions et uniquement durant leurs services sauf s'ils bénéficient d’une autorisation de remisage, à titre exceptionnel, à leur domicile. Ce sont donc des véhicules qui resteront au niveau des locaux communaux. Seul le Directeur Général des Services pourra bénéficier d’un véhicule de fonction en raison d’une nécessité absolue de service. L’ensemble a voté favorablement à ces attributions.

Philippe Arnaud a ensuite clôturé la séance en rapportant de nouveaux points. Le 15e était sur l’actualisation des frais de secours de la Régie des Pistes sur le domaine skiable de Val d’Isère pour la saison 2024/2025 et pour le ski d’été 2025. On observe durant la présentation de ce point une augmentation globale de 5%. Les tarifs de secours et ambulance sont divisés en 4 zones avec des montants allant de 230 € pour le front de neige à 1 115 € pour le hors-piste. Pour les secours héliportés, les prix varient entre 321 € et 1 205 € en fonction de la zone et sans compter le prix de l’hélicoptère. Le troisième adjoint au maire a commenté « au vu de ces tarifs, je vous conseille donc d’avoir une bonne assurance » avant d’être voté à l’unanimité. 

Le 16e point concernait les tarifs de facturation des pisteurs et chauffeurs de la Régie des Pistes lorsqu’ils sont d’astreintes ou encadrent des activités comme les ouvertures nocturnes des restaurants d’altitude. Cette année, le tarif horaire a augmenté de 3% et a été approuvé par l’ensemble du conseil municipal. Le point suivant, validé par les élus, évoquait également des tarifs de facturations horaires pour la Régie des Pistes et de la sécurité concernant l’utilisation des engins avec aucune augmentation pour rester conforme à la concurrence.

Le dernier point de l’ordre du jour de cette séance a été consacré au tableau des effectifs des emplois permanents pour l’année 2025 et des saisonniers pour la saison 2024/2025 de la Régie des Pistes et de la sécurité. Philippe Arnaud a rappelé qu’elle est composée de 26 salariés permanents dont un directeur, un directeur adjoint, 2 administratifs, 5 salariés au service damage et 17 salariés au service pistes et sécurité. Pour les saisonniers, ils seront 84 dont 27 au service damage et 57 au service pistes et sécurité. L’élu a précisé qu’il y avait une augmentation des effectifs puisque le garage et les réparations des machines seront effectués par des membres de la Régie des Pistes alors que c’était ultérieurement délégué au garage communal et par mesure d’efficacité, la commune a accepté que les mécaniciens dépendent directement de la Régie. Pour ce faire, il y aura donc un chef d’atelier et trois mécaniciens, dont certains sont en cours de recrutement. L'ensemble des élus ont voté en faveur de ce tableau.

Patrick Martin a conclu l’ordre du jour et à rappeler qu'à partir de demain, l’application mobile de la commune à destination des avalins sera disponible sur les plateformes Android et Apple. Il encourage vivement les habitants à la télécharger. Le maire a rappelé que l’objectif est de créer du lien entre la population et la collectivité et qu’il ne s’agit en aucun cas d’une application à but touristique.

Ingrid Tholmer, élue de l’opposition, a souhaité revenir sur le communiqué au sujet de la situation financière de la SEM afin d’apporter des précisions avec Pierre Roux-Mollard. « Loin d’être diffamatoire, notre communiqué publié sur Radio Val d’Isère, avait pour but de dresser un constat.[...] Notre communiqué n’avait pas du tout pour objectif d’avoir la tête de qui que ce soit, il s’agissait simplement de souligner qu'il était opportun que le Directeur Général de la SEM reconnaisse son manque de vigilance. Tout le monde a le droit à des défaillances, des erreurs et des excès de confiance. [...] À notre niveau, si la polémique, et s'il y en avait une sur ce communiqué, est close. Par ailleurs, nous voulons revenir sur les suites de ce communiqué où Radio Val d’Isère a publié un message en indiquant en substance que notre communiqué a été publié, mais que c’était la dernière fois et pour regretter que le média local ne nous permette pas de nous exprimer librement. Nous tenons à souligner que depuis 4 ans nous sommes une opposition assidue, impliquée et plutôt constructive. Notre seul souci est de relayer l'opinion des avalins qui nous ont élus au même titre que vous et dans le souci du respect de la charte que nous avons signée au début de la mandature. Aujourd’hui, nos seuls moyens d’expression ne sont donc que les conseils municipaux et les quelque 700 signes qui nous sont accordés dans le bulletin municipal trimestriel. Je vous remercie de nous avoir entendus. » Patrick Martin a remercié l’opposition et s’est exprimé à son tour sur le sujet. « Je qualifierais également notre minorité, notre opposition, de bienveillante et je tiens à le souligner. Chacun est libre de son expression. J’ai fait le choix de m’adresser d’abord à mes socioprofessionnels lors d’une réunion puis dans un courrier qui n’a pas été publié sur Radio Val d’Isère. C’est mon choix, et tant mieux si la crise est passée, mais la suite est un peu plus compliquée que ça. Même si effectivement les réunions et les échanges ont eu lieu, au niveau du conseil d’administration de la SEM, et à titre personnel pour moi avec le CSE de la société. L’objectif c’est vraiment de trouver ensemble les bonnes solutions et d’avancer pour sortir de ce qui est une véritable crise. » Dominique Maire a voulu s’exprimer également. « Je souhaite intervenir en professionnelle puisque j’ai été journaliste. Je pense qu’il y a juste eu une petite erreur en publiant le communiqué tel quel. Il ne s’agit pas du tout de ne pas traduire vos propos. Ce n’est ni dans notre esprit ni à celui de Radio Val d’Isère, mais la publication sèche en dehors des infos avalines en pleine après-midi à un peu surprit tout le monde. Tu peux mettre ça sur Facebook, sur Instagram et où tu veux, mais la radio est un intermédiaire et doit faire son travail journalistique et elle l’a fait le lendemain matin comme elle l’avait fait pour la lettre de Patrick Martin. Radio Val d’Isère n’est pas un lieu où l’on publie ni un communiqué ni une lettre ni quoique ce soit. La journaliste fait son travail, elle en parle, elle explique et elle en prend des extraits, mais elle n’a pas à le publier sec. Et ça, c’est ma déontologie d’ex-journaliste. » Ingrid a répondu au propos de Dominique Maire. « Ce n’est pas toujours le cas, et en plus, c’était notre demande que ce soit publié sachant que la journaliste avait évoqué dans un premier temps d’en faire un résumé et c’était une demande de notre part de le diffuser dans son intégralité. J’espère qu’elle n’en a pas subi de représailles derrière. Je remercie Radio Val d’Isère de l’avoir fait. Par ailleurs, je pense que c’est l’outil médiatique dont on dispose, ce serait regrettable de devoir passer par le Dauphiné Libéré pour publier ce genre de chose. C’est un outil de communication. » Dominique Maire a rebondit en disant, « non ce n’est pas un outil de communication c’est un média. Ça veut dire que tu relayes l’information, mais tu ne peux pas la relayer telle quelle. Ce n’est pas un tableau d’affichage. » Franck Dauzac a ajouté que la nouvelle application de la commune permettra d’être ce support de communication et d'expression. Le maire a également complété les échanges en expliquant « Ce que je peux vous dire, c’est que lorsqu'on traverse des difficultés, en tout cas c’est ma posture, il y a deux méthodes. Il y en a une où l’on peut tirer sur l’ambulance, et Radio Val d’Isère a un très gros suivi notamment auprès de nos clients, évidemment auprès de nos voisins, mais aussi du département et de la région. Derrière, lorsque l’on se déplace et que vous arrivez avec vos collègues maires. Si nos difficultés restent entre nous et on lève les manches en étant solidaires et qu’on décide d’avancer en trouvant les bonnes solutions, personne n’est au courant. À partir du moment où c’est sur les réseaux sociaux, je te rejoins Ingrid, ça permet d’informer de manière claire, mais 95% ce sont des dérivés. Mais tant mieux si la polémique, comme tu l’as nommé, est close. Quand j’arrive à La Clusaz la première chose dont on me parle c’est ça puisque c’était la veille. Je vous rappelle que Val d’Isère n’est pas une commune comme les autres et qui est vraiment regardée, jugée et appréciée. »

L’élu de l’opposition Pierre Roux-Mollard a également posé une autre question au maire au sujet des éléments concernant Val d’Isère pour les Jeux Olympiques d’Hiver 2030. Patrick Martin a confirmé que le soutien du Premier ministre pour la candidature de Val d’Isère est indéfectible. Il est total et entier. « La preuve, certains médias l’ont relayé, il était présent sur le territoire de la commune le week-end du 19/20 août. Il a tenu à nous rencontrer Pierre Cerboneschi et moi-même et il a été très clair dessus alors qu’il ne savait pas encore qu’il deviendrait Premier ministre. J’ai également le soutien du Président de la région Fabrice Pannekoucke, avec qui j’ai une vraie proximité. » Le maire a soutenu que sa position n’a pas varié « le ski de compétition à Val d’Isère c’est notre ADN, c’est notre histoire, c’est notre savoir-faire, c’est notre vitrine, c’est tout ce que vous voulez. » Patrick Martin a argumenté le fait que notre village disposait déjà de plusieurs installations comme le Centre Aquasportif,  le CHO, la Maison de Val ou encore l’ancienne piscine avec le Club des Sports dont une rénovation complète est prévue avant 2030. Il a également évoqué la mobilité et le soutien de plusieurs maires de communes voisines. Il a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait ce jeudi à la cérémonie des 100 ans de la Fédération Française de Ski. Le maire conclut sur ce point en rappelant que la seule personnalité non politique qui a été reçue dans le bureau du Premier ministre est Jean-Claude Killy.

Le prochain conseil municipal se tiendra le lundi 4 novembre à 8h30 dans la Salle du Conseil.

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